En début de semaine, le mardi 23 septembre 2014, l’UNICEF a dévoilé la deuxième édition de sa consultation nationale sur les enfants et les adolescents. On y découvre que la souffrance psychologique touche de plus en plus d’enfants puisque, sur 11.232 enfants et adolescents interrogés, 36,3% peuvent être considérés comme en souffrance.
L’étude de l’UNICEF s’est étalée du mois de mars au mois de mai 2014, une période durant laquelle 11.232 jeunes de 6 à 18 ans ont été interrogés sur de nombreux sujets. Parmi les chiffres qu’on retiendra de cette nouvelle consultation, en voici quelques-uns :
- 36,3% peuvent être considérés en souffrance psychologique
- 17,3% sont en situation de privation
- 40% disent éprouver de la tristesse ou un sentiment de cafard
- 25% traversent des phases d’apathie
- 30% perdent confiance
Pourquoi cette souffrance psychologique est-elle en hausse ?
A la lecture du rapport, on remarque que plusieurs variables peuvent expliquer cette hausse de la souffrance psychologique. En voici quelques-unes :
- La privation : 17,3% des enfants de 6 à 18 ans connaissent la privation, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent partir en voyage scolaire, s’acheter des vêtements ou avoir un ordinateur. Mais ce n’est pas directement la privation qui entraîne la souffrance, c’est ce qui en résulte : l’exclusion sociale.
- L’insécurité : Si beaucoup de jeunes se sentent en sécurité dans leur quartier (82%), ils sont tout de même 29% à affirmer qu’il y a de la violence dans leur quartier.
- La situation familiale : Les enfants qui vivent dans une famille monoparentale ou recomposée ont plus de risque de souffrir de privations. On dénombre aussi que ces jeunes ont plus souvent des relations tendues avec leur père ou leur mère.
- Le contexte scolaire : Les enfants et adolescents qui éprouvent l’angoisse de rater leur année scolaire ont 2,22 fois plus de risque de souffrir psychologiquement. 39% des jeunes disent en outre qu’ils pourraient être harcelés en milieu scolaire et 27% admettent que les adultes leur font peur.
L’augmentation de cette souffrance psychologique chez les enfants et les adolescents peut conduire ces derniers à se rendre chez un psychologue afin de contrôler et de dominer ces problèmes.
Pour découvrir le rapport complet de l’UNICEF, c’est ici.
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