Le Belge le sait: les taux hypothécaires, à l’instar des taux d’épargne sont en Belgique historiquement bas. À l’heure où laisser dormir son argent en banque ne rapporte plus rien et où il n’a jamais été aussi intéressant d’investir dans la brique, le Belge se rue donc sur le marché des secondes résidences. Gros plan sur ce phénomène grandissant.
Aujourd’hui, on recense non moins de 380.000 Belges heureux propriétaires d’une seconde résidence. Si l’imaginaire collectif les imagine installés dans un petit coin de paradis en Espagne, il est intéressant de constater que seuls 170.000 d’entre eux se sont aventurés en terres étrangères. En effet, 210.000 sont, quant à eux, restés implantés en Belgique. Si le Belge est amoureux des voyages, il privilégie la facilité en s’offrant un second pied à terre non loin de sa maison d’origine.
Lorsqu’il désire rentabiliser son bien, le Belge opte pour les villes de Bruxelles, Anvers et Gand. Lorsqu’il souhaite en revanche l’utiliser à des fins récréatives, la mer et les Ardennes sont privilégiés.
En règle générale et tout à fait logiquement, le Belge consent à consacrer davantage d’argent à sa seconde résidence lorsqu’il envisage d’en effectuer la location.
Lorsqu’il s’aventure en terres inconnues, le Belge jette son dévolu en premier lieu sur, vous l’aurez deviné, l’Espagne. La France arrive en second choix, suivie de loin par les Pays-Bas.
L’Espagne séduit par sa proximité, facilitée par la fréquence des vols low cost, sa qualité de vie, sa culture, son climat, sa nourriture mais également par son marché de l’immobilier avantageux. La France, quant à elle, possède un atout indéniable: sa langue. En effet, beaucoup de Belges sont refroidis à l’idée d’acheter dans un pays dont ils ne maîtrisent pas le langage.
Et vous? Êtes-vous intéressé par l’idée d’acheter un second pied à terre? Où jetteriez-vous l’ancre? Achèteriez-vous une villa en Espagne ou un appartement à Ostende?
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